L’IRT Nanoelec a lancé une démarche d’évaluation collaborative avec des experts utilisant des méthodologies différentes mais complémentaires, dans le but de préparer l’évaluation de son impact socio-économique, prévue en 2017 et 2020. Afin de rendre son évaluation à la fois collaborative et participative, l’IRT Nanoelec a consacré son premier « rendez-vous » sur ce thème, le 2 février à GEM: « Evaluation de l’impact et de la performance. Exemple de l’IRT Nanoelec »
L’évaluation d’impact socio-économique de l’IRT Nanoelec s’inscrit dans l’exigence plus vaste pour le Commissariat Général à l’Investissement de mesurer l’impact du PIA et de ses différents outils, au-delà de l’engagement des moyens et de la production des résultats.
La différentiation de l’IRT Nanoelec par rapport aux autres outils de transfert existants sur le domaine de la nanoélectronique est notamment liée à la co-production et au transfert de nouvelles connaissances et technologies au sein d’un consortium public-privé étendu. Les partenaires interagissent dans un cadre d’innovation semi-ouverte, encadré par un accord de consortium.
Comment mesurer l’intensité de la co-production, la création et le partage de la valeur pour les partenaires industriels ? Comment mesurer la performance avec une approche orientée “résultat”, et non pas uniquement « moyens » ? Comment s’inspirer des méthodes et indicateurs des autres acteurs de l’innovation en France et au niveau Européen ? Quel cadre reproductible et pertinent adopter pour l’IRT, éventuellement exploitables pour d’autres IRT ou d’autres outils du PIA ?
Une équipe pluridisciplinaire a été constituée comprenant des spécialistes académiques de l’évaluation, de la collaboration, du capital humain. Les premiers résultats ont permis de poser les bases de l’étude à venir, de choisir les méthodes et outils, de valider les sources de données. Le workshop, tenu le 2 février 2016, a permis de montrer tout l’intérêt de la démarche et de discuter de son prolongement avec les acteurs concernés.
Outre les experts, il a réuni de nombreux acteurs de différents horizons : CEA, Mentor Graphics, Schneider-Electric, ERSF, Grenoble Alpes Métropole, IRT Bioaster, Tennerdis, Minalogic, CCI, INP, Université Grenoble Alpes…. d’autres parties prenantes n’ont pu être présentes (CGI, ANR, autres IRT, Région Auvergne Rhône-Alpes…) mais suivent de près cette étude de l’IRT Nanoelec et ont demandé à être informés des développements. Entreprises membres de l’IRT, acteurs académiques et institutionnels ont pu en séance alimenter un débat riche et constructif. Croiser le regard et l’expérience d’un(e) Directeur de l’Innovation dans l’Industrie, partenaire industriel de l’IRT, avec le regard et l’expérience d’un(e) Directeur de collectivité territoriale ou d’un responsable de centre de recherche, a une grande utilité pour faire progresser l’étude. La prise en compte des attentes et besoins des différentes parties prenantes prend tout son sens, encore plus lorsque l’on évalue une stratégie collaborative, multilatérale. Mesurer pour progresser : cette étude est mise en place comme outil de performance, au-delà du cadre obligatoire et règlementaire dans lequel elle s’inscrit. Réalisée sur la durée, elle doit permettre d’établir un premier diagnostic mi 2017 et se poursuivra sur la durée de l’IRT.