Plus de six cents étudiants de Grenoble-Ecole de management (GEM) ont été sollicité, par équipes, pour l’élaboration d’un concept de magazine dédié à la microélectronique durable. Résultat : Seize propositions de ‘Une’ du magazine et de notice accompagnant la sortie du n°1.
Y. Picturing est un projet qui a vu le jour dans le cadre du programme Capital humain et ingénierie de formation de Nanoelec. Qui sont les étudiants impliqués dans ce projet ? Quelles étaient les consignes et les conditions de réalisation ?
Isabelle Sauret, , cheffe de projet Y.Picturing @GEM : Le projet a été réalisé par des étudiants de GEM en Licence 3. Chaque groupe participant était composé de quarante étudiants, répartis en sous-groupes. Les étudiants ont travaillé sur ce projet pendant une période de cinq jours. Bien que le projet fût facultatif, il a suscité un enthousiasme dépassant largement nos attentes en termes de participation. Cette expérience a illustré l’importance de fournir aux étudiants des opportunités de réflexion créative et de sensibilisation aux enjeux technologiques, renforçant ainsi leur préparation à relever les défis futurs.
Quelles sont les pistes de réflexion qu’ouvrent ces travaux ?
Les étudiants nous ont montré que l’expression picturale comme méthode de réflexion permet de faire émerger des pistes de recherche que nous n’avions pas envisagées. Par exemples, ils nous suggère indirectement de travailler sur l’impact émotionnel de la communication relative à l’électronique durable, d’une part sur les jeunes susceptibles de rejoindre cette filière, d’autre part sur le grand public. L’idée sur ces publics, serait de mieux comprendre leurs réactions, leurs attitudes et leurs comportements vis-à-vis de cette orientation. Les objectifs pourraient être le développement des compétences de communication spécifiques, à la fois dans les artefacts de communication et dans les processus de conception et de diffusion tout en apprenant à mieux réguler les émotions négatives.
Rappelez nous l’objectif principal de Y.Picturing.
Nous voulions susciter la réflexion et créer une communauté axée sur le thème de la microélectronique durable. Le nom du projet fait référence à la vallée du Grésivaudan (vallée des Alpes françaises en Isère), s’inspirant de sa forme en “Y”.
Y.Picturing a été lancé dans le cadre du défi de la rentrée de GEM (Grenoble Ecole de Management), où plus de six-cents étudiants ont été invités à participer ; plus de cent d’entre eux ont accepté avec enthousiasme de relever ce défi. Leur mission consistait à élaborer le concept d’un nouveau magazine dédié à la microélectronique durable. Ils devaient créer la page de couverture du magazine et rédiger le communiqué de presse associé au lancement de la nouvelle publication.
Quel était le thème de ce tout premier numéro imaginaire du magazine Y.Picturing ?
Il se concentrait sur la thématique du “passeport électronique des produits”. Les participants ont été incités à trouver une accroche captivante susceptible d’éveiller l’intérêt des journalistes, tout en réfléchissant aux types d’articles qui pourraient enrichir les pages du magazine. Au total, seize projets ont été soumis, tant en français qu’en anglais, témoignant de l’engagement des étudiants dans ce sujet particulier. Cette initiative a joué un rôle crucial dans la sensibilisation de la future génération de managers, les amenant à prendre conscience de leur potentiel impact dans la construction d’un avenir durable. En outre, les évaluateurs du projet ont noté un besoin exprimé par les étudiants en faveur d’une formation plus approfondie sur les aspects complexes de la technologie. Il est essentiel que les futurs professionnels comprennent que la technologie comporte des défis tout autant que des avantages.
Quel public cible le magazine Y. Picturing ?
Le magazine imaginaire Y. Picturing vise le grand public, en particulier un public qui présente un intérêt pour la technologie. L’objectif est d’engager des personnes de tous les horizons dans une réflexion sur la microélectronique durable et de les sensibiliser aux enjeux qui y sont liés.