⦁ Qu’avez-vous retiré de votre expérience de ce concours « ma thèse en 180 sec. » ?
Ce fût une expérience très enrichissante ! Tout a commencé par une formation sur la communication proposée par l’UGA. On nous donne les clés pour assurer une médiation scientifique tout en s’adaptant au public et surtout en allant à l’essentiel. A la suite de cette formation il y a eu la finale Régionale, Nationale puis Internationale, ouverte à tous les pays francophones.
⦁ Quel est l’intérêt d’une thèse recherche – industrie pour vous ?
Cette thèse est financée par mon employeur, SPTS Technologies. J’ai ainsi un statut de « doctorante-salariée » qui me permet d’être au cœur des besoins concrets d’un industriel nécessitant un travail de R&D en amont, en collaboration avec le CEA-Leti où nous pouvons réaliser les expérimentations et les véhicules tests. Mais également en lien avec le Laboratoire SIMaP, qui détient l’expertise matériaux, caractérisations des précurseurs et qui nous aide quant à la compréhension des mécanismes de croissance face à cette nouvelle technique de dépôt cuivre via un précurseur non-fluoré. »
⦁ Comment voyez-vous évoluer votre travail dans l’avenir ?
Je souhaite rester dans la recherche et mener en parallèle des actions de pédagogies scientifiques, ce qui me semble cohérent, étant donné que la recherche est majoritairement subventionnée par des fonds publics. C’est la responsabilité de chaque chercheur que de contribuer aux transferts des connaissances également vers le grand public. Pour informer mais aussi pour rassurer face aux innovations qui changent considérablement notre quotidien.